La Femme qui voulait vivre sa vie…
Bien difficile exercice que de se décrire en quelques lignes…
Bien plus jeune que le capitaine que je connais depuis le berceau, de six ans sa cadette, j’ai d’abord commencé par suivre une voie « classique » : de hautes études en banque d’affaire, j’oscillais sans cesse entre le monde des cadres sups et celui des voyages roots et authentiques, entre le monde du matérialisme et de l’argent et celui des causes perdues.
Business woman le jour (CV d'Alice) et aterrée devant la misère humaine le soir devant mon poste de télé, il fallait que je choisisse : me lancer dans l’humanitaire, ou profiter de ma propre vie au maximum en jouissant de la chance d’être née sous une bonne étoile. Trop sensible et surement trop égoiste, j’ai choisi la deuxième voie. Je ne sauverai surement jamais des vies mais je sauverai au moins la mienne.
C’est sans doute inspirée par mon père, qui fit un jour le choix de sa vie, quitter un grand poste parisien qui nous ôtait sa présence pour nous élever au soleil de Montpellier, que je décidais moi aussi il y a 7 ans de quitter ma vie de banquière madrilène pour rejoindre Eric à Tahiti, bien décidée à profiter pleinement de la vie dans les meilleures conditions possible.
J’ai tendance à (beaucoup) trop parler, je trouve qu’on ne rit jamais assez, j’aime de plus en plus me laisser aller à être barje parce que c’est si bon, j’aime les gens, j’aime bouger, tout le temps, et par dessus tout, j’aime sentir que je profite des instants qui me sont offerts.
Pour tous ceux qui sont partis trop jeunes pour les vivre et tous ceux qui ne pourront pas, je me lance avec les miens pour respirer le monde à pleins poumons, profiter des beautés de la nature, de mes trois amours et graver dans nos mémoires des moments et des émotions inoubliables.
Tout est toujours question de priorités, j’ai redéfini les miennes petit à petit, avec le temps, les rencontres, les échanges. Après quelques années dans un job que j’ai aimé, l’heure est venue de profiter de nos économies, qui servent avant tout à nous offrir du rêve et de l’aventure.
Je ne sais pas (encore) naviguer, j’ai deux mains gauches, je vois toujours le pire de ce qui pourrait arriver à mes filles (mais je me soigne), mais j’ai l’envie de découvrir tout un univers nouveau et je compte sur elle pour me donner des ailes…