Cuba Si!! Hay Saboroso !
J'aurais pu être tentée de décrire nos balades pédestres dans la Havane version guide du routard, de la Plaza Vieja en passant par le Capitole, la place de la cathédrale et la Calle Obispo… mais le routard fait cela si bien que je revois ma copie car peu d'intérêt pour les lecteurs des Suricat… Alors disons que pour parler de la Havane que nous avons vécue pendant ces trois jours perdus dans la ville, la clef d'accès pour nous au Cuba que nous attendions tant de voir a été la découverte du peso cubain, la "moneda national".
A la Havane il y a deux mondes, et deux monnaies. Une pour chaque monde, qui ne se cotoient pas, ne se frôlent même pas. Par interdiction parfois (par exemple, interdit aux Cubains de monter à bord d'un bateau), par excès de touristo-mania d'autre fois comme quand le centre historique prend un air de Place Jamalfna à Marrakech quand les guides multilingues et autres taxis se mettent à vous harceler… et parfois tout simplement parce que les touristes vivent en pesos CUC et les cubains en pesos… cubains.
Nous pensions ne pas réussir à nous en procurer, cela semblait se faire sous le manteau ou par relations discrètes. En fin de compte il m'a suffit à deux reprises de me présenter au comptoir d'une "casa de cambio" et demander de la moneda nacional pour en obtenir sans aucun soucis. Les innombrables billets en poche (normal puisque 1 CUC= 25 pesos cubains), je sens comme un nouveau monde s'ouvrir à nous… En dehors du fait que tout va couter au moins 25 fois moins cher dans le monde des cubains, nous allons surtout pouvoir entrer dans leur vie avec ce passe-partout peu commun. La maîtrise de la langue en est un autre bien indispensable également...
Petit aparté sur notre philosophie générale de voyage: à présent que nous n'avons plus d'entrée d'argent et que nous vivons sur nos économies jusqu'à ce que la fin de l'aventure s'en suive, il nous est impératif de voyager à moindre coût autant que faire ce peut. C'est une volonté de ménager la caisse de bord mais il se trouve aussi que cette recherche des plans les moins chers possible nous engage sur les chemins de traverse, loin des sentiers battus touristiques. Chercher les bons plans et se débrouiller à moindre coût comme dans notre jeunesse de back packers nous permet de découvrir la face plus authentique du pays où nous sommes. Cuba est notre premier essai du genre car les Etats Unis où les Bahamas s'y prêtaient peu. Et l'essai est transformé ! (petite image rugbystique au passage, spécial hommage à papa).
Une première réussite fut de rejoindre la Havane à environ 25km de la marina pour la modique somme de rien. Tout le monde nous propose les services des taxis, des chauffeurs privés qui peuvent le faire suposément pas cher pour l'équivalent de 40 euros (!!) mais je ne me laisse pas abattre. De questions en questions et à force d'interlocuteurs à qui je demande même si l'on peut prendre le bus qui dépose les employés de la marina chaque matin devant notre nez, c'est finalement l'électricien de la marina qui m'indiquera le bon plan, trouvé nulle part et que je refile depuis à tous les bateaux voisins: l'hôtel Aquario, au centre de la marina, a une navette gratuite formant partie du package all inclusive de ses clients, qui part tous les matins à 10H pour le centre historique et revient le soir à 17h30. Il nous a suffit de monter dedans… Plus cher que gratuit, c'est trop cher, cette navette est donc tout simplement parfaite pour nous !
Premier arrêt sur notre route hors des sentiers battus touristiques: le Coppelia, seul endroit du quartier où l'on ne paie qu'en "monnaie nationale", nous sommes donc sûr de ne pas y croiser le moindre touriste... (1), on nous y regarde d'ailleurs un peu de travers, et les employés ne manquent pas de nous répéter en boucle qu'ils ne prennent pas de "CUC" et qu'ils ne pourront pas nous servir sans cette "moneda national" exclusivement réservée aux résidents…
Le Coppelia restera un immense mystère pour nous, et une grande bouffée de culture locale. C'est un immense complexe de milliers de m2, où l'on ne mange qu'une seule chose: de la glace. Selon les jours, on a l'embarras du choix entre 1 et 3 parfums, et parfois entre goyave, goyave et goyave…
Des milliers de kilos de glace à la vanille, à la goyave ou à l'amande pour les meilleurs jours, circulent de haut en bas du complexe. Aux tables voisines, nous n'en croyons pas nos yeux, les gens commandent parfois jusqu'à 6 coupes (de 5 boules chacune!) par personne et se les gobent en une fraction de seconde. Quand ils finissent par caler, ils emportent le surplus en doggy bag… Doggy bag de glace, c'est original et pas sûre que j'oserais mais pourquoi pas?
Est-ce du au prix incroyablement faible (5 pesos cubains pour une glace à 5 boules, nous avons fait une indigestion de glace pour moins de 1 euro pour toute la famille!) ? A une frénésie nationale pour la crème glacée? Au fait qu'il faut profiter aujourd'hui de ce qui existe en craignant que demain cela s'effondre comme l'empire soviétique?
Aucune idée, mais nous sommes dans le lieu dit du gavage à la glace !
En dehors du manque de choix flagrant de variété dans les parfums pour un complexe grand comme une salle de Zenith, autre particularité du cru… pour manger une glace au Coppelia, il faut parfois faire la queue près d'une heure! Le lieu est pourtant immense mais tellement de gens s'y ruent que la queue est le prix à payer pour profiter de ce petit bonheur sucré, sans doute là pour adoucir la difficulté de certaines existences, et oublier les nombreuses carences imposées par le système.
C'est étrange car nous voyons des tables vides, du personnel plus qu'il n'en faut, parfois oisif et en train de discuter le bout de gras entre eux pendant que des dizaines de personnes font la queue attendant qu'on leur arroge le droit de venir s'asseoir et se faire servir. A croire que tout simplement par principe, ici, on fait la queue…
Nous avons tout notre temps, c'est un des principes de notre voyage, et nous voulons mériter comme eux notre première glace depuis des mois. Mais les gens ne font pas la queue en tirant une tête de dix mètres de long, n'essaient pas non plus de passer les uns devant les autres en espionnant qui est arrivé en premier, notre attente se fait dans une délectable ambiance.
Attendre… cela semble être un sport national. Partout, on croise des gens qui attendent… ou peut être n'attendent ils pas… ils sont juste là, c'est tout. Nous attendons notre glace (surtout les filles), mais en réalité, notre plaisir est surtout d'"être là". D'ailleurs nous avons vite compris qu'ici, il faudra encore plus que de coutume nous armer de patience, partout et pour tout!
Un français rencontré à la marina qui semble bien connaître le pays nous l'a d'ailleurs confirmé : "moi, quand je vois une queue, je la fais, car il y a forcement quelque chose au bout ! à l'époque il n'y avait souvent rien au bout d'ailleurs, mais maintenant si."
Deuxième arrêt, l'arrêt de bus ! Mais pas le bus touristique, ni le bus de la navette de l'hôtel Aquario… non, le bus "muy peligroso", dixit les gens de la rue eux-mêmes! Peu importe, à 10 centimes de peso national le trajet (impossible à convertir en euros, on descend sous le centime), c'est fragrance de vie locale garantie! Nous en avons pris des dizaines pendant ces quelques jours à la Havane et chaque fois, une tranche de vie.
Rien de mieux que prendre les bus d'une ville pour s'en imprégner et la découvrir sous toutes ses coutures. Déjà, parce qu'il faut trouver le bon bus pour aller d'un point à un autre (le P5 qui nous emmenait du centre historique au quartier du Vedado où nous avons dormi (2), le P12 pour se rendre du quartier chinois à la Plaza de la révolution… le réseau de "oua oua" comme ils l'appellent n'a plus de secret pour nous!) (6). Ensuite parce qu'il faut trouver l'arrêt dudit bus. Tout ça amène à discuter avec tout un tas de monde, d'infos erronées en infos correctes, que je me fais valider par plusieurs personnes différentes, et toujours des sourires, des gentillesses, des regards intrigués ou amusés à voir notre petite famille bien européenne s'aventurer dans les interminables files d'attente des autobus locaux… Symptomatiquement, à peine montés dans le bus, même le plus bondé, en quelques secondes la personne assise la plus proche cède sa place aux filles. J'ai beau refuser gentiment, gênée de les importuner, pas moyen de refuser leur offre. Même les personnes âgées se lèvent pour laisser nos deux têtes blondes s'asseoir à leur aise! Le comble c'est qu'à plusieurs reprises, nous n'avons même pas payé le bus car nous n'avions pas de centimes de pesos cubains (car là on passe dans l'infiniment petit, la fraction de centime d'euros!) et n'ayant pas de "cambio", les chauffeurs nous font simplement signe de monter. Tu paies / tu paies pas… pas grave !
On ressent ici une vraie essence de socialisme… le service public est là, communautaire, sans aucune ambition de rentabilité. L'important n'est pas d'encaisser le prix, l'important c'est que le peuple soit servi, bien ou mal, le minimum vital assuré pour tous. Nous autres, au milieu de ce paroxysme du système, que l'on paie ou pas, ça leur semble ne revêtir aucune importance. Paradoxalement, dès que l'occasion s'en présente, certains fonctionnaires tentent souvent la demande de "propina" à voix basse, comme les deux inspecteurs phytosanitaires montés sur le bateau à la Marina Hemingway (alors que l'inspection en question ne se fait qu'une fois et avait déjà était "faite" à Varadero) uniquement dans le but de me demander un petit back chiche."Pas grave si tu n'as que des gros billets, on peut te faire la monnaie et on accepte les dollars"..
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Nous traversons ainsi toute la ville à plusieurs reprises dans les "ouaoua" et nous faisons de substantielles économies car le moindre taxi demande 5 CUC minimum (= 5 euros) pour le plus petit des trajets. Nous n'avons jamais payé le transport de tout le voyage et vécu de belles heures d'ambiance cubaine grâce à cela.
Troisième arrêt : la "Lancha".
Pendant qu'Eric fait une fois de plus la queue dans la calle Mercaderes où nous revenons à maintes reprises nous gaver des meilleurs churros qu'on ait jamais mangés, une femme derrière un bureau me propose de venir m'asseoir au frais avec les enfants dans la salle d'attente du centre de rééducation où elle assure le secrétariat. Nous discutons un bon moment et là encore, gentillesse et fouletitude d'information. Elle déplore que Cuba exploite de la sorte les touristes, sous prétexte que nous sommes pauvres me dit-elle, on arnaque en permanence les étrangers et ce n'est pas normal, ça donne une mauvaise image du pays.
Elle me dit notamment que, pour prendre la lancha, cet ersatz de bac qui traverse la baie et emmène les cubains sur l'autre rive où se trouve la statue du Christ et la forteresse du port de la Havane, on risque de vouloir me faire payer le prix touriste en pesos CUC alors que pour les cubains, la lancha coûte 10 centimes de pesos cubanos. Elle me conseille de dire que j'habite ici et de ne pas me faire avoir. L'idée que ses congénères risquent de me faire payer 250 fois le prix normal la révolte à tel point qu'elle pousse la gentillesse à son comble en m'offrant les centimes de pesos cubains nécessaires. En effet, riche comme je suis , je n'ai rien en dessous du billet de 10 pesos (4 centimes d'euros). Je refuse énergiquement voulant la dédommager pour son geste mais rien n'y fait, elle insiste et nous nous retrouvons à prendre la lancha avec le trajet offert par une secrétaire de centre de rééducation! Après le bus gratuit, le bac offert !
Pour traverser de l'autre côté de la baie la voie touristique est le bus touristique ou le taxi. Peu de gringos doivent connaître ou emprunter la lancha car nous sommes les seuls européens sur cette relique délabrée de bac que nous attendons un long moment. Mais l'attente à la Havane, encore une fois, n'est jamais pesante ni désagréable. Etrangement, nous y trouvons même un certain plaisir. Nous rendons leurs sourires aux cubains amusés de nous voir là, partout on nous observe comme des rencontres du troisième type. Je discute souvent avec mes voisins qui sont intrigués de savoir d'où nous venons. L'histoire de notre voyage en bateau leur fait toujours ouvrir des yeux encore plus grands!
A l 'entrée (3) ils ne sont pas moins de 7 gardes armés à fouiller avec désinvolture les sacs et passer les passagers au détecteur à métaux. Pourquoi ? encore un mystère irrésolu…
Ce détail aussi nous frappe depuis que nous avons foulé le sol cubain : partout il y a pléthore d'employés, et la plupart du temps, personne à servir en face!
A la Guarda par exemple, c'est toujours 4 ou 5 officiels qui se chargent de la paperasse, un qui écrit, quatre qui le regardent.
A la marina Hemingway, il y a des employés par dizaines mais aucun service ni aucune information disponible. Leur bureau sont vides sans un seul papier dessus, les ordinateurs hors service, pas moyen d'obtenir un numéro de téléphone, pas même celui de l'agence de location de voiture qui se trouve à l'intérieur même de la marina (5)… A quoi occupent-ils donc leur journée de travail? Après une semaine à la marina, je n'en ai toujours pas la moindre idée! Ce qui est sûr c'est que lorsque je vais leur demander un coup de main pour me procurer ceci ou cela, ils ont l'air ravis de pouvoir se rendre utiles et je reçois toujours un accueil chaleureux et parfois même des solutions à mes problèmes.
Ou encore, dans les multiples cafétérias où nous avons essayé en vain de trouver un petit déjeuner à la Havane, les serveurs se comptent par dizaines, y compris dans la rue pour attirer le chaland, mais une fois à l'intérieur, on nous apprend qu'il n'y rien sur la carte ce jour et qu'il n'y a rien à manger. C'est ouvert, ils sont là, mais ils n'ont rien à servir…
Au parc de jeux pour enfants de la Maestranza au centre historique qui fut une halte enfantine bien appréciable, nous tentons de ramener les filles un jour de pluie. Le parc est ouvert, il y a des employés partout aux caisses, déambulant dans le parc, faisant acte de présence aux stands… Ils sont une bonne vingtaine. Et pourtant, lorsque nous tentons d'entrer, après nous avoir encaissé la somme exorbitante de 1 pesos cubain (4 centimes d'euros) pour toute la famille, on nous répond que le parc est ouvert mais comme tout est mouillé, personne ne peut jouir des installations. Alors c'est ouvert, ils sont tous là, "Fidel" au poste , mais c'est fermé… On me rend mon peso cubain et on s'en retourne aux brèves de comptoir avec les deux douzaines de collègues.
Nous en concluons que la plupart des établissements doivent être étatiques, qui semblent être plus destinés à créer des emplois pour le plus grand nombre que faire réellement face à un besoin ou à un service. Ce n'est certainement pas avec un peso cubain par famille qu'ils rentabiliseront le parc de jeu ou le dôme de la Coppelia.
Une chose est sûre, le système cubain n'est pas parfait, mais il assure la santé (parait-il de très bonne qualité), l'éducation, souvent un emploi et une ration mensuelle de base pour tous afin d'éviter la famine (chacun a un livret de ration pour le mois délivré par l'état).
Quatrième arrêt : La Havana vieja (la ville Havane)
Nos pesos cubains trouvent de nouveaux débouchés dans les ruelles de la vieille Havane. Pas la Havane rénovée "proprette" des rues et places touristiques. Bien que très agréables et vivant au son des groupes de musicos qui jouent en live dans tous les cafés, ces endroits du centre historique ont les inconvénients des pièges à touristes: on y croise plus d'Allemands en short que de cubains et tous les mètres on nous scande des "taxis, taxis, senora, taxi, caballo? good price gooooood price!!" qui nous font fuir. Non, la vieille Havane décrépie mais extraordinairement vivante des rues qui partent de derrière le Capitole et remontent vers la rive du port. C'est dans ces rues là que nous nous perdons pendant des heures, de petits marchés locaux (6 pesos cubains pour les meilleurs mangues jamais connues et des bananes sucrées à faire verdir de jalousie les bananes tahitiennes) en échoppe de barbier (4) pour assouvir un vieux rêve d'Eric, partout des gens déambulant ou tuant l'ennui assis sous les porches. Ca discute, ça vend des trucs en tous genre, des réparateurs de casseroles au vendeur en gros de monstreuses tirelires en céramique, ça regarde passer le temps et les OMNI que nous sommes. Ca vit, tout simplement… L'atmosphère y est incroyable, Eric ne sait plus où donner de l'objectif tellement il y a d'instants et de couleurs à saisir.
Partout des petits mercados avec des produits locaux et partout des dessins à l'effigie du Che, scandant tout en couleur les crédos du parti: "La patria o la muerte, Venceremos", "Hasta la victoria siempre!". Je pensais que ces images étaient cultes mais rares, je m'étonne d'en voir sur chaque mur, à chaque coin de rue et sur n'importe quelle boutique.
Terminus, tout le monde descend… C'est le coeur lourd que nous reprenons la navette pour l'hôtel Aquario en fin d'après midi, direction la Marina Hemingway et son ambiance glauque et sombre… L'endroit contraste tellement avec la vie trépidante, les couleurs et les sourires de la Havane, que nous sommes presque tristes de retourner au bateau.
S'ensuivent de longues journées d'attente sous la pluie car manque de chance, le ciel a suivi à la lettre le calendrier de la saison cyclonique sensée commencer le 1er juin… et bien soit, qu'à cela ne tienne, je vous sors un petit début de cyclone le 1er juin, s'étalant précisément de la péninsule du Yucatan (Cancun où nous nous rendons par la suite) jusque' à la côté Ouest de Cuba sur la région de PInar del Rio où nous avons prévu de nous balader en voiture pour les jours à venir.
Nous commençons à penser que le sort météorologique s'acharne sur nous: fin novembre juste pendant la période d'achat du bateau, c'est Sandy qui surprenait tout le monde, se déclenchait en toute fin de période cyclonique et remontait, jamais vue pareille trajectoire, via Annapolis où était le bateau jusqu'à New York. Au premier trimestre, de mémoire de Bahaméen, on n'avait jamais connu une telle succession de fronts froids, vent et température de nord, mauvais temps… nous avons commencé notre trip dans la grisaille et le froid. Et maintenant c'est Andrea qui pointe ses hectopascals abyssaux à l'aube de la saison cyclonique et nous condamne à la Marina Hemingway une interminable semaine dans l'attente de pouvoir prendre la route terrestre pour Vinales, région à l'ouest de Cuba dont on nous a tant venté les merveilles.
Mais finalement on y trouve quelques bons côtés: je commence à connaître tous les dock masters de la marina, j'ai discuté avec tous les employés qui me demandent systématiquement des nouvelles des enfants, j'ai fini par trouver la dame de la laverie qui pendant plusieurs jours était introuvable , "no ha vendido hoy…" et faire laver notre amas de linge sale, j'ai eu le temps de soigner le début de tourista de toute la famille qui pensait pouvoir boire l'eau soit disant potable de la marina de Varadero, Eden apprend à nager sous la pluie dans la piscine de l'hôtel Aquario où nous nous incrustons quotidiennement sans que personne ne nous jette dehors, et nous faisons connaissance avec les 2 seuls bateaux qui se hasardent à cette période de l'année dans le coin et semblent suivre le même chemin que nous.
Suite au prochain épisode si nous arrivons un jour à aller louer notre voiture et partir visiter Vinales, actuellement en proie aux inondations…
Quart d'heure "Guide du Routard", nos bons plans à la Havane:
(1) Coppelia: quartier du Vedado, Havana Nueva, sur l'avenue presque en face de l'hôtel Havana Libre.
(2) Où dormir: Chez Jeidry. Calle 21 numéro 4 appartamento 12, quartier du Vedado tout pres du Coppelia. 25 CUC la nuit, chambre lit double avec salle de bain, air conditionné, frigo et vue sur l'hôtel Nacional juste en face. Très bon plan, merci Rachel et Pedro! Tel 537 8327457 /
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(3) Pour prendre la lancha, l'entrée se trouve au bout du Terminal Sierra Maestra, petite baraque sous un toit de tôle rouge
(4) Excellent et ultra sympathique barbier, "el major de la Calle Cuba"!: Jorge Delgado Santa Cruz, cale Cuba N° 403 / o/Lamparilla y Margora / Habana Vieja / Tel: 8609279 , portable 053608020. Il peut parler des heures de tous les acteurs français et les prix affichés sont pour les touristes mais il fait payer moitié moins cher si on lui demande.
(5) Tel Cuba Car à la marina Hemingway, que, d'appels en appels, j'ai fini par dénicher mais la marina n'a pas semblé trouver opportun de le noter à cette occasion: 204 1707
(6) Le P5 peut se prendre juste à côté du parc d'enfant de la Maestranza au centre historique ou encore en face du Capitole et dépose juste en face du Coppelia ou tout près de l'hôtel Nacional. BOn moyen d'aller du quartier du centre historique au quartier du Vedado pour 10 centimes de peso cubano… sinon c'est minimum 5 CUC en taxi.
Le P12 se prend à l'entrée du quartier chinois à côté du parc de la Fraternidad et emmène jusqu'à la plaza de la Revolucion.
Très gentil bici taxi pas cher: Alessandro tel 534 38276
Bon restau pas cher du tout contrairement aux autres, avec bon groupe de musique live et en plein centre de la Calle Obispo: Le Cafe Europa, juste à côté de la Caja de Cambio de la Calle Obispo. On y mange un bon plat et un dessert pour moins de 5 CUC (ailleurs ça nous a coûté plus du double pour des plats bien décevants)