Mais quel bateau choisir pour notre aventure ?? Suricat sera un...
Préambule : Attention ! ce que vous allez lire est un avis forgé grâce à toutes les informations glanées ici et là sur les forums intrenet et sur les pontons... l’objectivité en est donc toute relative et mes propos n’engagent donc par conséquent que moi.??
Si le choix du “type” de bateau s’est imposé par lui-même : un catamaran E-VI-DE-MENT, le modèle exact est rapidement apparu tel un casse-tête digne des sudokus des niveaux les plus élevé...!
?Pourtant... les tableaux EXCEL d’Alice dont la construction est encore un mystère pour moi, nous ont rapidement fait apparaître des scénarios très clairs et tout aussi E-VI-DENT...
?En effet, les différentes projections financières combinées à notre situation “d’apatrides” de longue durée (nous évoquerons ici notre rattachement à un statut fiscal polynésien bien sûr) imposée par notre séjour prolongé en Polynésie (13 ans pour moi et 7 ans pour Alice) et des centaines d’autres paramètres parfaitement intégrés dans ces “tableaux magiques” nous ont rapidement mis en évidence 3 scénarios possible...
??1 - Le meilleur choix pour moi, serait le LEOPARD 46.
Hormis le fait que ce soit une construction très récente, parfaitement réfléchi et rubuste, l’espace à bord est également superbement distribué et très agréable à vivre tel un loft dessiné par un architechte de renom.
?Les avantages multiples de ce bateau en font pour moi le bateau idéal : ?L’équipement pléthorique (qui peut être un GROS désavantage pour les VRAIS marins) est un gage d’un confort dont on se saurait probablement pas se passer. ?
Pour l’énergie, un gros groupe électrogène qui équipe le leopard de série viendra supporter nos excès de terriens et alimenter le gros dessalinisateur (130l/heure que je devrais installer moi-même...), le “probable” lave-linge totalement futile pour certain mais IN-DIS-PEN-SABLE pour les femmes du bord qui seront ravis de s’endormir après un gros quart de nuit dans des draps propres et dessalés...
En plus de tous ces avantages majeurs pour nous, le lepoard dispose d’un poste de barre très confortable aménager en “demi” flydeck, c-a-dire légèrement au-dessus du cockpit, ce qui offre une visibilité parfaite à 360° sur tout ce qui se passe sur et autour du bateau.
Tout est à porté sur ce poste de barre ! toutes les écoutes y sont concentrées (2 winchs de chaque côtés de la barre pour les écoutes de génois et grand voile et l’écoute du chariot dans son dos sur un petit winch); la concentration et la proximité de toutes ces commandes nous évitera des balades parfois périlleuses imposées par des maneuvres sur le pont dans des mers formées...?
Enfin, le léopard 46 est considéré comme assez MARIN. Terme qui est évoque pour nous un gage de sécurité supplémentaire; Les coques sont hautes et la nacelle élevée, ce qui empêchera le bateau de “taper” dans la vague lors de nos remontées au vent (en espérant qu’il y en ait le moins possible... dans tous les cas !, c’est pour cette raison que nous avons choisi de nous laisser porter pas les alizées sur toute la longueur de notre périple)?SECURITE et CONFORT ! mais il a tout ce bateau !! alors pourquoi hésiter ??!!... euh... le prix peut-être !!?
Et là, les “tableaux magiques” d’Alice me ramène un peu sur terre... alors que j’étais déjà à bord !?
Les inconvénients sont donc principalement financiers. En effet, hormis le fait que c’est à la base un bateau qui s’avère globalement plus cher que les autres, il accumulent 2 paramètres qui seront décisifs au moment de l’achat : le pavillon du bateau que l’on aura trouvé, et la conversion dollar-euros...?
Et oui, les seuls leopards que l’ont trouve sur le marché sont vendus par le célèbre loueur MOORINGS (ou SUNSAIL).
Ces loueurs immatriculent leurs leopard exclusivement (à part de rares exceptions) sous pavillon américain (USVI : US Virgin Islands) ou britannique (BVI : British Virgin Islands), et vendent leurs bateaux en DOLLARS !!?
2. Le deuxième choix, serait plus un choix de RAISON... quoique... en effet, le LAGOON 440 n’est pas un bateau vers lequel les marins sont vraiment attirés, mais il s’adresse plutôt aux passionnés de camping-car qui trouveront en lui un équivalent maritime à leur “mobile home”... surtout s’il est SUREQUIPE !?
C’est un bateau qui a pourtant plein d’avantages, mais le principal étant le CONFORT et l’espace de vie, le côté “MARIN” s’en trouve du coup un peu réduit...
?Le choix de raison se trouve donc ici uniquement motivé par le facteur financier : un large choix de lagoon 440 disponible en Euros dans les antilles française (donc pas de problème en cas de dépréciations de l’euro; il est pour la plupart du temps déjà sous pavillon francais, donc pas besoin de se rajouter les frais de francisation !! ?
Le pavillon français étant la condition sine qua none pour que des organisme de financement tel que CGMER nous accorde un “crédit mer”, équivalent à un “crédit immobilier”, mais avec des taux 2 fois supérieurs quand même... il est important à ce jour de se baser sur les tableaux magiques d’Alice qui intègrent ce facteur de crédit !!
Cependant, il est également possible de trouver ce genre de bateau en LEASING; le leasing est une solution de financement qui peut s’avéré TRES intéressante.
En effet, le leasing avec option d’achat permet d’avoir un bateau sans en être véritablement le propriétaire. On paye le bateau sous forme de loyers; une fois tous les loyers payés, on devient propriétaire du bateau.
L’intérêt est que l’on conserve notre capital...?Le dernier avantage, c’est qu’il se dit que les autraliens sont très friands des constructions francaises et que ce type de bateau est très prisé au pays des kangourous, ce qui nous laisserait plus de marge quand à la revente à la fin de notre voyage.
Le problème MAJEUR, c'est qu'en tant que résident polynésien, nous ne sommes pas éligible au leasing pour les principales sociétés francaises qui le propose : CGMER ou APRIL MARINE. Aucune des deux ne nous acceptera notre dossier à cause de ce "détail" !! quelles qu'en soient les garanties !
??
3. L’ultime alternative serait donc un BAHIA 46.
Le seul et unique inconvénient du bahia, c’est que c’est un bateau qui ne se fabrique plus depuis 2006, donc difficile de trouver des bateaux récents et il fait déjà parti de l’ancienne génération de catamaran “très marin”, mais au confort assez faible (en toute proportion gardée par rapport au 2 autres)...
Il faudrait donc passer un peu plus de temps au “REFIT”, ou restauration en chantier avant d’entreprendre une croisière longue durée.
La manoeuvrabilité est moins aisée que sur les deux autres, et l’espace de vie est beaucoup plus étroit.?
En revanche il affichent tous les autres avantages requis par les tableaux d’Alice : prix de vente assez bas et en euros, pavillon francais pour la plupart, et pas besoin de crédit pour nous, on pourrait l’acheter et l’équiper cash... avec une caisse de bord très confortable pour une année au moins.??
Ce sera donc un Bahia 46 qui nous mènera par delà les mers jusqu'à notre but ultime : l'Australie !
Ce qui en fait pour nous le bateau idéal !! allez !! C'EST PARTI !